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Les belles promesses de Lab’l


 Spectacle. La jeune chanteuse a donné un sympathique concert samedi au Centre culturel camerounais (Ccc).
Photo Idrissou Arabo
Pour ce concert, le premier spectacle en live de Lab’l, l’équipe du Ccc a mis les petits plats dans les grands. La scène a été entièrement refaite. Des bananiers et des pots de fleurs artificiels ont été installés de part et d’autre des extrémités du plateau Un long rideau noir couvre l’arrière de la scène. Tout est vert même l’éclairage qui de temps à autre vire au bleu sombre. On se croirait plongé en plein cœur de la forêt équatoriale.  Drapée dans une longue jupe blanche de gitane et d’un petit haut noir, Lab’l se fond bien dans ce décor. Elle est accompagnée par un orchestre complet celui de Ruben Binam où on retrouve des guitaristes, des trompettistes, un saxophoniste, un batteur quatre choristes, un pianiste, etc.
La chanteuse qui s’est jusqu’à présent produite sur scène pour une ou deux chansons a décidé de faire la fête avec son public. Avec professionnalisme, elle reprend un à un les neuf titres de son premier album « My way » sorti récemment. Lab’l chante l’amour. Celui immense que toute mère porte à son enfant. Elle parle de bravoure, d’espoir et invite la jeunesse camerounaise et du monde à croire à ses rêves.  Dans la salle, le public se laisse bercer par sa voix et ses mélodies entrainantes.  Pieds nus, Lab’l chante, danse et entraîne les spectateurs dans son délire musical. L’ambiance monte d’un cran lorsqu’elle interprète les paroles de son titre à succès « Ma ve wa ngam ».  Le morceau est repris par des spectateurs en émoi. Au fil des heures qui passent, l’assistance découvre une jeune artiste en devenir motivée pour qui le chant est véritablement une passion. Nullement déconcertée par le maigre public venu l’applaudir, elle a donné le meilleur d’elle-même entrainant le public dans un univers spirituel ou reggae, afro-po, zouk et gospel font bon ménage.

 Elsa Kane

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