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Affichage des articles du juillet, 2014

Viol : les femmes brisent le silence à travers les mots

Littérature. Aline Zomo-Bem et Francine Ngo Iboum ont décidé d’écrire chacune un livre pour éviter ce traumatisme à d’autres filles.   Le viol est encore un sujet tabou dans la société camerounaise. Pourtant d’après le Réseau national des associations de   tantines (Renata) près de 432833 filles et   femmes ont été victimes d’abus sexuels ces dernières années. Malgré cette « épidémie » certes pas comparable à ce qui se passe en Afrique du Sud,   peu de victimes osent dénoncer ce crime. «Très souvent la famille préfère « arranger » la situation pour disent-ils fuir les problèmes », regrette Rosine Nono, pair éducatrice. Or le viol peut détruire la vie d’une victime surtout si celle-ci n’est pas prise en charge. Pour toutes ces raisons deux femmes ont décidé de briser le silence.   Née à Paris en 1968, Aline Zomo-Bem   n’y va pas quatre chemins et assène « L’enfant   de ma mère m’a violée ».   Plus réservée Francine Ngo Iboum, 25 ans se présente comme une « Fleur brisée », édi