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Articles

Affichage des articles du septembre, 2013

Le bloggeur qui porte la voix du Cameroun

Florian Ngimbis . Son blog «Kamerkongossa» connait un succès fulgurant sur internet. Il est l’un des plus visités de la plate-forme francophone mondoblog.   La journée mondiale du blog qui s’est célébrée le 31 août n’a pas été de tout repos pour Florian Ngimbis. Depuis 2006, le jeune homme tient un blog, une sorte de site web personnel où il publie des chroniques   sur le Cameroun d’aujourd’hui. «kamerkongossa», le nom de son blog, n’a pas été choisi au hasard.   En argot camerounais, le mot «kongossa» désigne commérage. Mais n’allez surtout pas croire qu’on retrouve   les ragots sur le blog de ce documentaliste diplômé de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic). Politique, économie, faits de société ou d’actualité, rien n’échappe à la plume du bloggeur. Parce que Florian Ngimbis, c’est avant tout un style. Une plume à la fois poétique et réaliste qui a le sens du détail. C’est également un humour parfois iconoclaste, qui croqu

Il faut sauver la biodiversité africaine

Exposition. « Expressions sauvages » du photographe malgache Nicky Aina est un plaidoyer en faveur   de la protection de la faune du continent.      La médiathèque de l’Institu français de Yaoundé n’invite plus uniquement à la lecture. Ce cadre convie également à la découverte des plasticiens. Depuis mardi dernier, c’est le photographe malgache Nicky Aina, de son véritable nom Rakotondrazaly Andry Malalany Aina, qui expose. Installé au Cameroun depuis six mois, l’artiste présente à travers «Expressions sauvages » une vingtaine de portraits en gros plans de mammifères et d’oiseaux d’Afrique. Subtilement glissées entre des rangées de livres et des tables bancs, ces photos en couleur où domine le vert de la nature montrent des crocodiles, des éléphants, des gorilles, des martinets, dans leur habitat naturel ou non. D’une précision remarquable, le regard de cet autodidacte n’a rien laissé au hasard. Son objectif a capturé la pose majestueuse d’un guépard, la beauté gracieuse d’un cou de

Léonora Miano refait la traite négrière

Les gens. « La saison de l’ombre », le   septième roman de la prolifique écrivaine a pour cadre l’Afrique précoloniale. Décidément, la question   de l’identité tient à cœur à Léonora Miano.   La plupart de ses romans abordent cette thématique. Chacun, bien sûr, sous un angle différent. Publié le mois dernier aux éditions Grasset, « La saison de l’ombre » ne déroge pas à la règle. Mais, contrairement aux précédents ouvrages de l’écrivaine, il a pour cadre l’Afrique précoloniale. Il raconte la vie dans un petit village perdu dans la forêt équatoriale, où vivent le clan   « Mulango » et leurs voisins,  les « bwele », les «  Bebayedi », les « Isedu  » . La vie   du clan « Mulango » bascule une nuit lorsque dix jeunes initiés et deux anciens disparaissent sans laisser de traces.   Dans leur quête pour savoir ce que sont devenus les disparus, Ebeise   et Eyabé, deux femmes du clan,   découvrent que la traite négrière, qui est alors à ses débuts, est à l’origine de cette disparition.