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Articles

Affichage des articles du 2013

Tabu Ley Rochéreau tire sa révérence

Musique. Le roi   de la   rumba   congolaise est décédé samedi   dernier   à   Bruxelles en   Belgique. Il avait   de 76 ans.   La nouvelle de sa mort s’est répandue comme une traînée de poudre dans les rues de Yaoundé laissant ses nombreux fans sans voix.   Chanteur de rumba congolaise au timbre envoutant, Tabu Ley Rochereau est décédé l'hôpital Saint-Luc de Bruxelles en Belgique.   Un accident vasculaire cérébral (Avc) a finalement eu raison de sa passion pour la vie, la musique, la scène. Selon son beau-fils qui s’est exprimé face à l’Afp, l’artiste avait déjà eu un Avc en 2008. « Il ne s'en est jamais remis. Il était alité depuis soit à Paris soit à Bruxelles », a expliqué Jean-Claude Muissa. Né le 13 novembre 1940 dans un petit village de la province de Bandundu dans l’Ouest de la République démocratique du Congo, Pascal Tabu Ley que ses fans appelaient aussi « Le Seigneur Rochereau » aura marqué les esprits par ses mélodies douces et envoutantes. Son nom évoque u

Un Ordre pour les physiothérapeutes

Plaidoyer.   Les professionnels de ce secteur étaient réunis en assemblée générale samedi dernier à Yaoundé. Selon Daniel Tecky Tcheuffa, le président de la Cameroon society of physiotherapy (Casp), le physiothérapeute est    un professionnel de la santé qui intervient dans le traitement des problèmes qui affectent les systèmes neurologique, sensoriel, moteur et cardiorespiratoire d’un patient. Au Cameroun, cette profession n’est pas à l’abri de dérives et d’usurpations qui mettent la vie des patients en danger. « Le physiothérapeute doit exercer sa mission dans le respect de    la vie humaine, de la personne et de sa dignité. Ce qui n’est plus le cas de nos jours. La profession est abandonnée entre les mains de personnes non qualifiées », regrette Daniel Tecky Tcheuffa.  C’est pour toutes ces raisons qu’au cours de la 10 ème   assemblée générale ordinaire de la Casp tenue le 30 novembre à Yaoundé, les physiothérapeutes ont émis le vœu d’être    regroupés au sein d’un Ordr

Les chorégraphes évaluent leur travail

Danse. Cinq compagnies ont présenté une série de spectacles en cours de création à l’Institut français de Yaoundé. L’objectif était de recueillir les suggestions des critiques. Le programme s’appelle « Tremplim danse ». C’est un rendez-vous trimestriel conçu par le festival de danses et de percussions « Abok I Ngoma », l’Institut français du Cameroun, le collectif des danseurs de Yaoundé et qui propose une série de spectacles de jeunes chorégraphes camerounais. Ces pièces de danse sont pour la plupart des « Work in progress ». C'est-à-dire des spectacles donc la mise en scène et l’écriture continuent d’être travaillées. Malgré ce détail, cette première édition de « Tremplin danse » n’a pas déçu la horde des jeunes venus acclamés les leurs. La soirée a réservé de belles surprises. La grande attraction de la rencontre a été le danseur Zora Nsake. Mordant comme un serpent, le jeune chorégraphe a conquis le public au bout d’une prestation de seulement cinq minutes. « Je

La traite négrière selon Leonora Miano

Livre. Dans son 7 ème roman avec lequel elle a remporté le prix femina, la Camerounaise raconte la disparition d’une communauté villageoise pris dans l'étau du commerce triangulaire. En plein cœur de la forêt équatoriale, le clan mulongo mène une vie paisible, rythmée uniquement pas des travaux champêtres ou les naissances d’enfants. Son contact avec l’extérieur se limite à de petits échanges commerciaux avec les voisins du peuple bwele. Un jour, cette harmonie vole en éclats à la suite d’un incendie qui ravage le village. Dans la foulée, les Mulango découvre avec stupeur que 12 de leurs; 2 anciens et 10 initiés ont disparu. Que son-ils devenus ? Telle est la question qui hante cette communauté. Pour trouver les réponses, les mères des jeunes disparus sont enfermées dans une case commune. Mais cette ségrégation ne dénoue pas le mystère de l’incendie. Peuple pacifique, les Mulango ignorent qu’ils sont victimes de la traite-négrière, les Bwele ont capturé leurs proches po