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Articles

Affichage des articles du mai, 2012

Pas facile d’être enfant unique

Familles.  Surprotégés par leurs parents, certains doivent aussi faire face à la solitude Il ne faut pas être devin dans les familles pour savoir de qui on parle lorsqu’on entend des qualificatifs comme : « bébé chéri », « enfant gâté » et bien d’autres. Les enfants uniques, parce qu’ils sont seuls, sont souvent  l’unique centre d’intérêt de leurs parents.  Cette grande attention, même si elle est compréhensible, n’est pas  toujours sans conséquences. Il arrive qu’a force d’attentions, l’enfant unique surprotégé devienne égocentrique, capricieux, hautain envers tous. « J’ai un cousin qui, jusqu’à présent, se comporte comme si le monde tournait autour de lui. Aucune décision ne se prend dans la maison de ses parents sans son aval », explique Idriss Menama. Cependant, sa toute  puissance dans sa famille n’est pas toujours que du bonheur. C’est la grande solitude qu’elle vit qui a poussé Lucrèce Obam à chercher de l’affection fraternelle auprès de toutes sortes de personnes. Très

Chronique d’un quartier populaire

Dédicace.   La bande dessinée  « Blood city/Ça va chauffer » a été présentée au public mercredi dernier à Yaoundé. Les auteurs de la bande dessinée camerounaise veulent sortir de l’ombre. C’est du moins le message  transmis par les dessinateurs Bertin Beyem Gouong et Georges Pondy lors de la dédicace de leur album collectif « Blood City et Ça va chauffer », le 9 mai dernier à l’Institut français de Yaoundé. La bande dessinée a été publiée par les éditions Ifrikiya. Les deux bédéistes et leur éditeur ont saisi l’occasion de cette rencontre avec le public et les journalistes pour  faire un plaidoyer de la BD camerounaise qui souffre, selon eux, de la considération « d’art mineur ». En effet, selon Yannick Deubou Sikou, auteur de bandes dessinées et membre du collectif A3, une association regroupant graphistes et dessinateurs camerounais, le pays regorge de talents. Mais ceux-ci font  face à de nombreuses difficultés pour trouver un éditeur. « Les éditions Ifrikiya sont l’un

Le Clac fait peau neuve

Loisirs. Les nouvelles installations de ce centre culturel créé par Charles Kamdem ont été présentées jeudi dernier à Yaoundé. L’'inauguration officielle des nouveaux locaux du Centre de lecture et d'animation  (Clac) a eu lieu jeudi dernier à Yaoundé. C'était en présence de l'ancien ministre de la communication Ebeneze Njoh Mouelle, parrain du Clac, de Jeremy Lachal, le directeur de l'Ong française «Bibliothèque sans frontières», partenaire du Clac, et de plusieurs autres personnalités du monde la culture, de l'éducation de la politique. Au cours de la cérémonie, Ebenezer Njoh Mouelle a dit toute sa fierté de voir des jeunes investir dans le secteur culturel notamment celui du livre, «un secteur réputé pour ne pas être générateur d'argent », a-t-il souligné en félicitant Charles Kamdem, le fondateur du Clac pour cette œuvre symbole «d'une jeunesse vaillante». Jeremy Lachal a, quant à lui, expliqué les raisons qui ont motivé Bsf à soutenir le fo