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Affichage des articles du novembre, 2013

Les chorégraphes évaluent leur travail

Danse. Cinq compagnies ont présenté une série de spectacles en cours de création à l’Institut français de Yaoundé. L’objectif était de recueillir les suggestions des critiques. Le programme s’appelle « Tremplim danse ». C’est un rendez-vous trimestriel conçu par le festival de danses et de percussions « Abok I Ngoma », l’Institut français du Cameroun, le collectif des danseurs de Yaoundé et qui propose une série de spectacles de jeunes chorégraphes camerounais. Ces pièces de danse sont pour la plupart des « Work in progress ». C'est-à-dire des spectacles donc la mise en scène et l’écriture continuent d’être travaillées. Malgré ce détail, cette première édition de « Tremplin danse » n’a pas déçu la horde des jeunes venus acclamés les leurs. La soirée a réservé de belles surprises. La grande attraction de la rencontre a été le danseur Zora Nsake. Mordant comme un serpent, le jeune chorégraphe a conquis le public au bout d’une prestation de seulement cinq minutes. « Je

La traite négrière selon Leonora Miano

Livre. Dans son 7 ème roman avec lequel elle a remporté le prix femina, la Camerounaise raconte la disparition d’une communauté villageoise pris dans l'étau du commerce triangulaire. En plein cœur de la forêt équatoriale, le clan mulongo mène une vie paisible, rythmée uniquement pas des travaux champêtres ou les naissances d’enfants. Son contact avec l’extérieur se limite à de petits échanges commerciaux avec les voisins du peuple bwele. Un jour, cette harmonie vole en éclats à la suite d’un incendie qui ravage le village. Dans la foulée, les Mulango découvre avec stupeur que 12 de leurs; 2 anciens et 10 initiés ont disparu. Que son-ils devenus ? Telle est la question qui hante cette communauté. Pour trouver les réponses, les mères des jeunes disparus sont enfermées dans une case commune. Mais cette ségrégation ne dénoue pas le mystère de l’incendie. Peuple pacifique, les Mulango ignorent qu’ils sont victimes de la traite-négrière, les Bwele ont capturé leurs proches po