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Articles

Affichage des articles du février, 2014

« Le livre ne va pas disparaître »

Nicolas Fargues. Le responsable du bureau livre à  l’Institut français de Yaoundé explique les enjeux du numérique pour les bibliothèques.   De nos jours on parle beaucoup plus de médiathèques que de bibliothèques. Qu’implique ce changement de vocable ?  Depuis les années 1980, il y a au sein des bibliothèques, une grande mutation. Avant, on ne trouvait que des livres et des journaux. Mais avec l’avènement  des nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment l’ordinateur, le Cd audio, internet,  le monde des bibliothèques est devenu plus grand. Au panorama des livres habituels, les  responsables des bibliothèques ont décidé d’intégrer les  médias ou instruments de la communication d’aujourd’hui. Désormais dans les bibliothèques, on peut écouter la musique, regarder des films, surfer sur une bibliothèque virtuelle ou lire un roman sur une liseuse. Est-ce pour cette raison que l’Ifc propose à ses abonnés la lecture sur tablette tactile, l’écoute

Une journée au « Kosovo»

Ce restaurant populaire  situé au parc  Kyriakides à Yaoundé  a su garder sa réputation d’antre de la cuisine Camerounaise  Kosovo. A l’énoncé de ce nom, l’étranger nouvellement arrivé à Yaoundé penserait qu’on évoque cette partie des balkans qui fut déchirée par une guerre civile entre 1998 et 1999. Il n’en est rien. Le « Kosovo » est un restaurant populaire à l’image des « tournedos », ces cafétérias de fortune qu’on retrouve  aux quatre coins de Yaoundé.  Il y a quelques années, « le Kosovo » était situé au lieu-dit « Sho » du nom d’une ancienne enseigne française, au marché central. Suite à des démolitions  lancées en 2010 par le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy) Tsimi Evouna, le restaurant ainsi que les boutiques qui l’entouraient ont été rasés. Par la suite, les cuisinières et les commerçants ont été recasés au parc Kyriakides en contrebas du siège de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi). Mais pourquoi « Koso