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Articles

Affichage des articles du juin, 2012

Une astronaute en herbe

Ivana Brenda Nkonda.  La fillette qui présente le Certificat d’études primaires depuis hier rêve d’étudier les mathématiques. La sonnerie annonçant la pause vient juste de retentir dans la cour de l’école primaire du Centre administratif de Yaoundé. En ce premier jour du Certificat  d’études primaires (Cep), Ivana Brenda Nkonda s’avance pensive vers une marchande de beignets. Elle vient juste d’achever les premières épreuves  écrites de la journée  et la faim se lit sur son visage candide. Pour elle, les épreuves n’ont pas été trop difficiles. « En étude de texte, il était question entre autres de donner un titre au texte, de relever un participe présent. En production écrite, on nous a demandé de rédiger une lettre d’invitation à une amie », explique Ivana Brenda Nkonda, qui s’exprime  d’un ton  calme. La clarté de son vocabulaire dénote un esprit vif. On est tout de suite frappé par  l’assurance qui se dégage de cet enfant de 9 ans, pas très grande de taille. Aujou

Les raisins de l’amour

Poésie. « Demain sera beau », le sixième livre de Simon Joël Eloundou, est une déclaration d’amour à l’Homme et au Cameroun. Au fil de ses publications, Simon Joël Eloundou se présente comme l’un des poètes les plus prolifiques de sa génération. A 26 ans, (il est né le 24 mars 1986), il est l’auteur de 6 recueils de poèmes publiés aux éditions Clé et Ifrikiya. Comme ses précédents ouvrages, « Demain sera beau » explore le champ philosophique de l’amour. A croire que Simon Joël Eloundou est de ces natures généreuses qui posent toujours un regard positif sur le monde. Pourtant, la vie n’a pas épargné le poète. Handicapé physique, l’écrivain a été contraint d’abandonner des études de lettres modernes françaises entamées à l’université de Yaoundé 1, faute de « suivi ». Mais l’ancien stagiaire au festival de film Ecrans noirs n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort. Dès la première page de son livre, il entonne le chant de l’amour.  Dans « Soleil », un court poème de  huit

Et si la traite négrière nous était contée

Exposition. Des images et des documents sont présentés dans le hall de l’Institut français de Yaoundé. Le 27 avril 1848, l’esclavage est aboli dans les colonies françaises. Une page sombre de l’histoire du monde se ferme. Depuis le 29 mai, les visiteurs peuvent regarder une série de documents et d’images en noir et blanc et en couleur  sur ce sujet douloureux dans le hall de l’Institut français de Yaoundé (Ifc). L’exposition a lieu dans le cadre du « Mois thématique », une activité organisée chaque mois par l’Ifc sur une thématique précise. Baptisée « L’esclavage dans le monde ; des origines à nos jours », l’exposition présente les différentes étapes qui ont jalonné  l’histoire de l’esclavage. D’après  les images exposées, c’est au XVe siècle  que la traite négrière débute. Elle est initiée dans le but de combler la main d’œuvre qui manque dans les plantations d’Amérique du Nord.   A travers des images parfois dures, l’exposition raconte aussi les longs combats qui ont c

Charlotte Dipanda partage son expérience

Formation. La chanteuse a  visité une école de musique la semaine  dernière  à  Yaoundé. Charlotte Dipanda n’est  pas seulement cette chanteuse qui sait faire pleurer ses fans d’émotion. C’est aussi une maman, une grande sœur attentionnée au cœur sur la main. Elle l’a démontré hier à l’occasion d’une visite émouvante qu’elle a effectuée   à   l’Ecole internationale de musique « Olia Lima » au quartier Mballa 2 à Yaoundé. La visite était organisée en prélude aux deux concerts de charité que l’auteur de « Mispa » donnera ce week-end à Yaoundé et à Douala. Ceci en faveur du projet de construction   de « La maison d’enfance ». Construite   par le Rotary club Yaoundé étoile, cette maison va servir de foyer à des gamins très tôt privés d’affection et d’éducation. Elégante et simple dans son blu jean et son chemisier blanc, l’ex-choriste de Lokua Kanza est donc venue encourager les pensionnaires de « Olia Lima » mais aussi susciter leur adhésion ) la musique. Vendredi prochain
Dans l’univers des enfants de la rue Arts plastiques.  L’exposition « Color for Kids » de la peintre Bissoh-G s’est achevée samedi dernier à Yaoundé. Un petit garçon pleure dans le coin d’une cour, recroquevillé sur lui-même. Il est vêtu d’un morceau d’étoffe qui a de la peine à cacher les  blessures visibles sur son dos. Une plaie purulente recouvre aussi sa cheville droite. Son regard triste fait penser à celui d’un chien abattu. L’image du tableau est saisissante, émouvante et dérangeante à la fois. Elle ne laisse pas les visiteurs indifférents. L’effet recherché par la plasticienne Bissoh-G, de son vrai nom Ngo Nlend épouse Bissohong Germaine semble atteint. Du 16 au 26 mai, la jeune peintre a présenté « Color for kids » dans le hall de l’Institut français de Yaoundé (Ifc). Les 18 tableaux entraînent le visiteur dans l’univers rude des enfants défavorisés. Qu’ils soient enfants de la rue ou petits orphelins, les gamins peints par Bissoh-G ont plusieurs points en commun.

L’information fiscale à la portée de tous

Kiosque. A travers son magazine la direction générale des Impôts donne des clés pour comprendre l’environnement fiscal au Cameroun   Informer, communiquer et s’adapter aux nouvelles exigences de l’environnement fiscal, tels sont les objectifs poursuivis par « Dgi-Infos», le nouveau magazine d’information bilingue de la direction générale des Impôts. Selon Bagueka Assobo Alfred, son directeur de publication,  le magazine «est un espace d’échanges entre spécialistes de la fiscalité soucieux de partager leur analyse et une tribune d’expression des usagers et des agents des services fiscaux ». Edité sur  papier glacé, « Dgi-Infos » compte 11 rubriques. Cette première édition donne des clés pour comprendre les performances de l’exercice budgétaire de l’année 2011. Année au cours de laquelle la direction générale des Impôts a réalisé «1085 milliards de recettes fiscales ». Dans la rubrique «Zoom», « Dgi-Infos » fait une immersion dans la région fiscale du Littoral. Une zone présenté

Afrédit et Hachette font des Maths

Education. A travers un partenariat, les deux maisons d’édition inaugurent une nouvelle collection de livres de mathématiques pour le primaire. « Gagné ! », c’est le nom de la nouvelle collection de livres de mathématiques pour les élèves du primaire au Cameroun. Présentée hier, 29 mai 2012 au cours d’une conférence de presse au Hilton hôtel à Yaoundé, c’est le fruit d’un partenariat entre la maison d’édition camerounaise Afrédit et l’éditeur français Hachette Livre International. « Nous avons choisi Afrédit car c’est une jeune entreprise dynamique qui bénéficie d’une expérience éditoriale avérée au Cameroun», a expliqué Claude Coninckx, le directeur Afrique-Océan indien chez Hachette Livre International. La particularité de cette nouvelle collection d’ouvrages scolaires spécialisés est qu’elle va rendre l’apprentissage des mathématiques facile et ludique pour les tout-petits, si l’on s’en tient au propos de Simone Edzoa, la directrice générale d’Afrédit. « Nous avons voulu met

Paul Biya inspire-t-il encore le rêve ?

  Essai. Dans son ouvrage édité cette année, le journaliste Jules Ferry Kamdem explique pourquoi les jeunes doivent prendre le chef de l'État comme référence. Après trente ans de gouvernance dans un pays où la majorité de la population vit sous le seuil de la pauvreté, Paul Biya inspire-t-il encore le rêve ? Pour le journaliste Jules Ferry Kamdem, « l'homme du 6 novembre 82 » fait bien partie de cette caste d'hommes qui font rêver de par la singularité de leur destin. Une lecture des faits que l'homme des médias soutient dans son livre « Paul Biya un chef qui fait rêver ». Il explique, arguments à l'appui, les raisons pour lesquelles tout jeune Camerounais ambitieux devrait prendre le président de la République en modèle. Ces arguments, Jules Ferry Kamdem les puise dans le parcours du chef de l'état. Né le 13 février 1933 à Mvomeka'a, Paul Biya a connu un parcours scolaire sans faute, de l'école catholique de Nden à l'Institut des hautes étu