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Articles

Affichage des articles du juin, 2014

Le combat des mères seules

Familles. Veuves, divorcées, célibataires, elles doivent seules répondre aux besoins affectifs, financiers,. Certaines n’ont pas de revenus et doivent parfois composer avec le regard critique de la société. 6h dans un domicile à Nkolndongo, un quartier populeux de Yaoundé.   Valérie Etoundi, 43 ans, prépare le petit déjeuner de sa   famille d’une main experte et rapide. Elle est bientôt rejointe par Christophe, son fils, adolescent, et aîné de la famille. Le garçon   s’occupe de diverses tâches ménagères avant de réveiller ses deux   cadets. Bientôt, la maison se remplit de voix d’enfants se préparant pour l’école. La maman s’occupe du plus jeune et   l’aîné   de son cadet. Pendant que les enfants avalent rapidement leur bouillie de maïs, Valérie en profite pour prendre une douche et se préparer pour le travail. Puis tout ce petit monde s’en va pour la journée. Dans la maison, aucune présence masculine n’est visible. « Je vis seule avec mes trois enfants », explique Valér

Boko haram, rends-nous nos filles !

Plus d’un mois déjà que 223 fillettes âgées de 12 à 15 ans ont été kidnappées dans des conditions atroces par   des illuminés qui se font passer pour des envoyés d’Allah sur terre. Depuis lors, le monde entier est au chevet du Nigéria. Des avions de reconnaissances ont été envoyés pour localiser la cache de   ces gamines arrachées à leur train-train alors qu’elles s’en allaient tranquillement à l’école comme toutes les fillettes du monde. J’imagine la douleur, les nuits d’insomnies des parents, frères, sœurs, oncles, tantes de ces innocentes. J’imagine les regrets de certains. Beaucoup se sentent surement   responsable de ce qui est arrivé à leur enfant.   Boko Haram Vous déclarez votre haine pour l’école occidentale, vous réclamez un nouvel ordre social dans le Nord du Nigéria   où pauvreté, misère, maladies, sont le lot quotidien des populations. Ok faites vos revendications ! Mais laissez nos enfants en dehors de cela. Je sais, mes petits blablablas n’auront aucun effet s