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Affichage des articles du avril, 2015

Cameroun. La filière poisson asphyxiée par les importations

Le gouvernement dépense 100 milliards Chaque année rien que pour importer cet aliment.  Le poisson est l’un des aliments le plus consommé au Cameroun à côté des tubercules comme le manioc et des céréales tel que le maïs. Relativement moins chère que la viande rouge, il est à la portée des petites bourses. Dans les marchés, on trouve du maquereau, du bar (corvina surtout), des carpes, des fritures, etc. Mais ces aliments sont pour la plupart importés.  La direction des pêches, de l’aquaculture et des industries halieutiques du ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia) indique en effet que  100 milliards sont dépensés chaque année pour ravitailler les villes en poissons. Une somme astronomique qui laisse pantois. Etonnant parce que de l’avis même des experts en aquaculture, le Cameroun dispose de bons potentielles pour le développement de cette filière.  Ceci à travers un réseau hydrographique de 4000 000 ha. En réalité depuis l’introduc

Agriculture. Bientôt des complexes pour stocker les produits des champs

 Ce projet initié par le Minepiat va permettre de réduire les pertes post-récoltes. Les pertes post-récoltes avoisinent parfois près de 25% dans certaines grandes zones de production. A cause du mauvais état des routes, des intempéries et encore plus de l’absence de magasins de stockage, de nombreuses denrées alimentaires pourrissent dans les champs ou alors sont vendus à deçà de leurs prix par des paysans qui ne réussissent pas toujours à récupérer leur investissement. Les conséquences de cette situation sont déplorables. Elles sont à l’origine de la flambé de prix observés dans les marchés des grandes villes comme Yaoundé et Douala.   Le Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) envisage la création de complexes pour le stockage et la commercialisation des produits agricoles. Ces types de produits sont : les tubercules, les céréales, les fruits et les légumes. Les villes de Kyé-Ossi, Foumbot, Mvanga, Mbouda ont été retenues pour l

Chansons sans frontières : Le Cameroun en tête

 Gwladys Lebouda a séduit le jury de ce concours international avec un texte contre Boko Haram.   Et de deux pour Gwladys Lebouda !   La jeune journaliste   est encore sur un petit nuage et savoure pleinement son sacre mérité au concours international «chansons sans frontières ». Le 1 er avril, elle   a remporté haut les mains le premier prix devant près de 632 candidats de 68 nationalités. Organisée par une société française « Accord production » et la Mission coopérative décentralisée et du conseil des droits de l’homme de basse Normandie dans la ville de Caen en France, « chansons sans frontières » est une compétition ouverte gratuitement aux paroliers amateurs sans distinction d’âge et de sexe. Les candidats doivent   d’écrire un texte de chanson en   français avec trois couplets et un refrain. « Pour cette neuvième édition,   le thème était « écris à un ami que tu ne connais pas encore ».   J’ai rédigé un texte plutôt engagé sur les jeunes filles enlevées par Boko