Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du juin, 2015

Des bibliothèques primées

Livres.  Les résultats du concours national de la meilleure bibliothèque ont été présentés   le 26 juin à Yaoundé.  La première édition des « Cameroon library of the year award » (Clya) a livré ses résultats vendredi dernier au Goethe Institut à Yaoundé au terme de plusieurs mois d’enquêtes sur le terrain.  Organisé par l’Association solidarité pour l’environnement et le développement durable (Seed) en partenariat avec le ministère des arts et de la culture et le Goethe institut, le concours a distingué 10 bibliothèques sur l’ensemble du territoire national. Il s’agit notamment dans la catégorie des bibliothèques universitaires, de l’université Catholique d’Afrique centrale, de l’université de Dschang et de la Faculté des médecines et des sciences biomédicales de  Yaoundé 1 .  De la bibliothèque  municipales de l’arrondissement de Yaoundé 6 et celle de Douala 5 ème . Des bibliothèques privées Cheikh Anta Diop de Douala et de la Maison des Savoirs de Yaoundé.  Des bibliothèqu

Yannick Sabzé : Un créateur haut de « Game »

Le concepteur de jeux vidéo de 34 ans, pionnier de cette industrie au Cameroun est l’un des plus créatifs de sa génération. Il y a ceux qui croient fermement à la beauté de leur rêve. Malgré les aléas de la vie, ils savent rebondir pour donner libre cours à leur passion. Brillant développeur de jeux vidéo couramment appelés « Game » et d’applications pour mobiles et tablettes, Yannick Sabzé est de ceux-là. Basé en Ethiopie depuis trois ans, il séjourne actuellement au pays pour l’implantation de sa petite entreprise « Gameroon ». Sous le label de cette Pme montée grâce aux emprunts et à ses propres moyens, Yannick Sabzé vient de sortir « AKAN », un jeu vidéo 100% camerounais basé sur certaines de nos coutumes. « L’action se déroule à Wemfa, un village imaginaire où les populations s’apprêtent à célébrer fête du grand esprit. Nji, un notable arriviste profite de l’occasion pour invoquer Akan, le génie du mal, afin de prendre la place du chef. Mais Nsy Foula, le fils du chef a ét

Une fin en strass et paillettes

  Haute-couture. Des jeunes créateurs ont impressionné par leurs talents lors du défilé de clôture Forum des métiers de la mode et du design à Yaoundé. Ce samedi 6 juin, c’est la clôture de la 6 ème édition du Forum des métiers de la mode et du design. Tout le gotha de la mode est présent pour le grand défilé. Des femmes et des hommes rivalisant d’élégance se pressent dans les jardins du Musée national à Yaoundé. Les parfums embaument l’air du soir. Pour cette édition anniversaire, Yves Eya’a le directeur du Ccmc par ailleurs organisateur de l’événement et sa team n’ont pas fait dans la dentelle : avec une organisation pointilleuse jusqu’au moindre détail, un décor rendu féérique par des éclairages multicolores. Tout au flanc d’une petite colline, le Musée national aux murs d’un blanc immaculé se dresse majestueusement. D’après Yves Eya’a, ce n’est pas un hasard si le défilé se tient en ce lieu chargé d’histoire du Cameroun. Il permet de coller à la thématique « Héritages et

Les belles promesses de Lab’l

 Spectacle. La jeune chanteuse a donné un sympathique concert samedi au Centre culturel camerounais (Ccc). Photo Idrissou Arabo Pour ce concert, le premier spectacle en live de Lab’l, l’équipe du Ccc a mis les petits plats dans les grands. La scène a été entièrement refaite. Des bananiers et des pots de fleurs artificiels ont été installés de part et d’autre des extrémités du plateau Un long rideau noir couvre l’arrière de la scène. Tout est vert même l’éclairage qui de temps à autre vire au bleu sombre. On se croirait plongé en plein cœur de la forêt équatoriale.  Drapée dans une longue jupe blanche de gitane et d’un petit haut noir, Lab’l se fond bien dans ce décor. Elle est accompagnée par un orchestre complet celui de Ruben Binam où on retrouve des guitaristes, des trompettistes, un saxophoniste, un batteur quatre choristes, un pianiste, etc. La chanteuse qui s’est jusqu’à présent produite sur scène pour une ou deux chansons a décidé de faire la fête avec son public. Av

La mode revisite ses origines

Culture. La 6 ème édition du Forum des métiers de la mode et du design veut valoriser les matériaux naturels comme l’obom. Placée sous le thème « Héritages et modernité », la 6 ème édition du Forum des métiers de la mode et du design a eu lieu hier à au Centre des créateurs de mode du Cameroun au quartier Bastos à Yaoundé. Au cours de la conférence de presse de lancement, Yves Eya’a le directeur du Ccmc, a expliqué que le rôle de cet événement prestigieux est de promouvoir davantage et de susciter l’intérêt du grand public pour les métiers de la mode (couture, stylisme, bijouterie, maroquinerie). Il s’agit également de détecter les talents, de les encadrer, et surtout d’outiller et d’aider les professionnels de la mode à créer des entreprises bien structurées. « Nous voulons professionnaliser le secteur de la mode et du design et aider à la création d’une industrie de la mode camerounaise compétente capable de s’imposer sur la scène internationale », affirme Yves Eya’a. Pour ce

X-trem Fusion plante ses racines

Danse. La compagnie a présenté « Minkang » leur nouvelle création chorégraphique, une fusion des danses hip-hop et patrimoniales.  Ce samedi soir c’est la première représentation de «Minkang » le nouveau spectacle de la compagnie de danse X-trem Fusion. Il pleut des cordes sur Yaoundé. Malgré le froid, une foule bigarrée de jeunes et d’adultes se pressent dans le hall de l’Institut français de Yaoundé (Ifc). En plus de 10 ans de présence continue sur la scène des danses urbaines camerounaises et africaine, X-trem Fusion a fini par avoir son propre public qui le suit à chaque représentation. « Minkang » est leur troisième création chorégraphique. Sur la scène de l’Ifc, décoré de calebasses vides, les cinq danseurs font face au public Ils ont troqué leurs pantalon baggy, pour une djellaba et un pantalon bouffant, on comprend tout de suite que la troupe convie le public à un retour aux sources.  « Minkang » est une réflexion sur la place des origines. Pris entre tradition et mod