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Articles

Affichage des articles du juin, 2016

L’homme qui met du fromage bio dans nos plats

Alain Soumelong.   Dans le Mt Manengouba, il transforme le lait de vache frais et naturel en fromage de type pâte dure. Alain Soumelong et une touriste. Alain Soumelong est un fermier installé à Mbouroukou petit village de l’arrondissement de Melong, département du Moungo, région du Littoral. Du 15 au 16 juin, il a délaissé son bétail, ses 5 employés pour railler Yaoundé dans le cadre du forum national sur le lait organisé par le ministère de l'Elevage, des pêches et des industries animales. Dans ses bagages, des pots de yaourts, des boites de beurre et surtout du fromage made in Cameroon. Un savoir-faire qu’il est venu présenter au grand bonheur du public ravi d’apprendre que du fromage soit produit sur place.   D’ailleurs de tous ses produits, les 25 kg de fromage amenés de Melong se sont vendus comme des petits pains à raison de 10000 F Cfa, le kilogramme et 5000 F Cfa, le demi-kilogramme.  «  J’ai tout vendu. Les clients n’ont rien laissé  », se réjouit le f

Le journal intime d’une célibataire

Livre.  Avec «  Le  roman de Nadine », Léa Ngo Dibong raconte l’histoire d’une française qui décide d’écrire un livre pour sortir de la pauvreté. Il y a des livres dont la trame est souvent difficile à saisir. Des romans qui vous entraînent dans une histoire au suspense  le plus total. «  Le  Roman de Nadine » n’est pourtant pas un policier, encore moins un triller. Léa Ngo Dibong raconte la vie presque ordinaire d’une quadragénaire vivant à Paris. Son héroïne est une française de souche précise-t-elle.  Ronde aux cheveux bruns, Nadine travaille comme baby sitter à domicile pour des particuliers très riches. Son salaire de 1000 euros (environs, 655957 F Cfa), lui permet à peine de joindre les deux bouts. Un matin pourtant, elle a la surprise de trouver un billet d’invitation pour un week-end en amoureux dans un hôtel cinq étoiles.  Après des mois de privation, son compagnon a décidé de lui offrir ce luxueux séjour. Tout se passe bien jusqu’au jour où « son mec à elle », lui ap
Au Cameroun, les livres cherchent lecteurs L’éloignement des bibliothèques, la pauvreté des fonds documentaires, le faible pouvoir d’achat des populations, le désintérêt de certains parents et l’absence d’une politique du livre ne facilitent pas toujours le développement d’une culture du livre au sein des populations.  Quel est le dernier livre que vous avez lu ? La question paraît simple et pourtant beaucoup de personnes à qui nous avons interrogé sur ce point ont eu du mal à répondre. Sur un échantillon de 10 personnes certains ne s’en souvenaient plus. La plupart ont cité des œuvres littéraires inscrits il y a des années au programmes de l’enseignement secondaire comme : Les Bimanes, Balafon, Une saison blanche et sèche ou encore, La Croix du Sud, etc.  Des réponses qui donnent du crédit à la pensée populaire selon laquelle les camerounais ne lisent. En réalité, la relation des camerounais avec le livre et beaucoup plus complexe et repose sur plusieurs facteurs. Tamar

Les visages de la nouvelle littérature camerounaise

Une plume au service des femmes Djaïli Amadou Amal . Ses romans sont traduits dans plusieurs langues. Djaïli Amadou Amal est la preuve que l’on peut être publié par des éditeurs locaux et connaître un succès continentale. Ces deux romans, « Walaandé ou l’art de partager un mari », 2011 et « Mistiriijo, la mangeuse d’âme », 2015 se sont vendus comme des petits pains. Au grand bonheur d’Ifrikiya, sa maison d’édition. Le premier roman a d’ailleurs été couronné du prix de la fondation Prince Claus,  traduit en Arabe et diffusé dans les pays du Magreb et du Moyen-Orient. A travers une plume à la fois poétique et critique, Djaïli Amadou Amal, s’attaque à un sujet source de polémique : la polygamie. Avec « Walaandé ou l’art de partager un mari », la romancière nous fait pénétrer l’intimité de la famille d’Alhadji Oumarou. L’écrivaine met à nu les sentiments qui agitent les quatre épouses de ce foyer et nous fait entrevoir les effets destructeurs de cette tradition.  « Pauvr

Ils ont inventé la serviette hygiénique lavable

Entrepreneuriat social.  Les quatre fondateurs de Kmerpad veulent faciliter l’accès des femmes à ce produit indispensable. C’est à un sujet encore tabou qu’Olivia Mvondo Boum II,  Claude -Marie Biya Djokou, Armand Anaba et le professeur Yap Boum II ont décidé de s’attaquer. Celui de l’accès des femmes aux serviettes hygiéniques. Les quatre jeunes co-fondateurs affirment que le problème est réel. « Le problème peut paraître surprenant en 2. Mais lorsque vous descendez sur le terrain pour aller à la rencontre des femmes, vous voyez ce n’est pas simple pour tout le monde. Certaines qu’elles vivent en ville ou en milieu rural n’ont pas souvent de l’argent pour s’acheter des serviettes hygiéniques qui coûte entre 600 et 1000 F Cfa par mois », explique Olivia Boum II. « En plus de cela, nous avons constaté que les femmes surtout les adolescentes, ne sont pas assez informées sur la santé sexuelle et particulièrement leur hygiène intime. Ce qui est souvent à l’origine de grossesses

Jean Pierre Boep: La saison 2 du Digital Thursday sera ouverte aux entreprises.

 Spécialiste des innovations technologiques et consultant en développement et marketing digital, il présente les objectifs de la plate-forme Digital Thursday. Depuis un an des jeunes entrepreneurs ont l’habitude de se retrouver au Gicam à Douala pour des  « speed pitching »  de le urs projets. De quoi s’agit-il exactement ?  Le « Digital Thursday » est un mouvement lancé en juin 2015 dans le but de promouvoir l’écosystème technologique du Cameroun. Chaque deuxième jeudi du mois, on invite une dizaine de start-up à venir présenter leurs projets sur un format de 3 minutes. Ceci devant une audience de 250 personnes composée de la communauté Tech, de potentiels investisseurs et des entreprises.   Le passage des speakes est suivi d’une phase questions-réponses.  Le but est de donner l’opportunité et la chance à tous ceux qui évoluent dans le développement technologique au Cameroun de vendre leurs projets, leurs idées.  Avant la séance de pitch, nous avons une séance d’une formati

Ils donnent la voix pour leurs mamans

 Musique. A travers des chansons aux paroles poignantes, Charlotte Dipanda, Elvis Kemayo, Pit Baccardi, Dynastie Le Tigre rendent hommage à ces êtres chers. Figure centrale de la famille, la mère dans de nombreux foyers, le pilier sur lequel tout le monde se repose. A l’occasion de la fête des mères, de nombreux mélomanes ont choisi de célébrer cette journée en chansons. Le répertoire camerounais est riche de textes en hommages aux mamans. Depuis décembre 2014, « Elle n’a pas vu » de Charlotte Dipanda est plébiscité par des milliers de fans à travers le monde. Extrait de son troisième album « Massa », la chanson aborde un sujet douloureux : la perte d’une mère. Charlotte Dipanda a su trouver le ton juste, les paroles et la mélodie qu’il faut pour parler de ce sujet sensible. Elevée par sa grand-mère Mispa (à qui elle rend hommage dans l’album éponyme) Charlotte Dipanda parle à cœur ouvert, et dit son regret de ne pas avoir sa mère à ce moment crucial de sa vie où elle est

Remenber Gaspar Goman

Art plastique . La peinture disparue en avril dernier à 88 ans était un pionnier en Afrique central. Une exposition hommage se déroule actuellement à l’ifc de Yaoundé. Gaspard G omán est mort comme il aura vécu. Dans la discrétion. Et pourtant l’homme qui a quitté la scène en avril dernier à 88 ans après un long combat contre la maladie était loin d’être illustre inconnu. Les critiques d’art s’accordent pour dire que Monsieur G omán est l’un des pionniers de l’art contemporain en Afrique centrale.  Au Cameroun, ce peintre né en 1928 à Santa Isabel (actuel Malabo en Guinée Equatoriale) de parents camerounais est surtout connu pour ses sculptures monumentales et ses mosaïques. Notamment, pour la réalisation de la façade d’Afriland First Bank en plein cœur de la rue des banques ou encore celles qui ornent les murs de la direction générale des Impôts à Yaoundé.  Cependant, l’œuvre de Gaspard G omán est loin de se résumer à ces quelques exemples. Depuis le 16 mai, une expo