Livre. Avec « Epreuves de vie », Jean-Louis Aimé Mbataka propose un recueil de nouvelles où l’amour et la solidarité triomphent toujours des difficultés du quotidien.    Le titre d’une œuvre est un index qui permet aux lecteurs de se faire une idée de   l’objet essentiel traité par l’écrivain. Pour son premier livre, Jean-Louis Aimé Mbataka s’est certes appuyé sur cette fonction pour nommer son recueil de nouvelles. Toutefois,   force est de reconnaître   qu’il n’est pas seulement question de souffrance et de morts dans « Epreuves de vie ». Cadre contractuel d’administration au ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation (Mintad), Jean-Louis Aimé Mbataka parle d’amitié, d’amour de fraternité et d’espoir. Jean-Louis Aime Mbataka et une lectrice Composé de six nouvelles, le recueil s’ouvre sur « La talonnade ». Jean et Orphée sont les protagonistes de cette nouvelles. Etudiants dans la même université, ils vivent un amour sans nuage. Fils unique d

André Manga. Le   célèbre bassiste veut désormais travailler avec les plus jeunes.   C’est dans « l’antre » du groupe Macase au quartier Bastos à Yaoundé que la rencontre entre André Manga et les journalistes culturels a eu lieu vendredi dernier. Au pays depuis quelques semaines, l’un des musiciens camerounais les plus cotés aux Etats-Unis se dévoile et parle de sa riche carrière de bassiste. Une carrière qu’il a débutée dans les années 80 au quartier Nlongkak avant d’être repéré à 17 ans par l’Orchestre national où il a travaillé sans véritable statut. Par la suite, il fait une rencontre déterminante pour sa carrière. Manu Dibango lui demande d’intégrer « Le club Manu » à Yaoundé. André Manga y restera 4 ans avant de s’envoler pour le Gabon, à la faveur d’un concert avec Ben Decca.   Là-bas, il est aidé par Ambroise Voundi, un ingénieur de son, et collabore avec des artistes gabonais bien établis comme Pierre Akendengue ou les Diablotins. En France, où il dépose ses vali

Sport pour personnes handicapées. La sélection camerounaise des footballeurs sourds s’est imposée face à celle du Gabon par 2 buts à 1 le 16 novembre dernier au stade annexe numéro 1   à Yaoundé. Cette rencontre restera sans doute gravée dans les annales du sport pour personnes handicapées. Pour la première fois depuis la création de la Fédération camerounaise des sports pour sourds (Fecasso) en 2011, une équipe camerounaise prend part a une rencontre internationale. C’était samedi dernier au stade Omnisport annexe n°1 a Yaoundé. Le match amical qui a oppose le Cameroun au Gabon s’est déroule en présence de Jean-Jacques Ndoudoumou, le président du Comite national paralympique, Robert Alima Minkoumou, le président de la ligue régionale du Centre, Therese Obi Makalebo, conseiller technique n°1 a l’ambassade du Gabon au Cameroun et de Jean-Pierre Pemha, le président de la Fecasso. Pendant 90 minutes, la communauté sourde venue des quatre coins du Cameroun ne s’est pas ennuyée.