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Chansons sans frontières : Le Cameroun en tête



 Gwladys Lebouda a séduit le jury de ce concours international avec un texte contre Boko Haram.
 Et de deux pour Gwladys Lebouda !  La jeune journaliste  est encore sur un petit nuage et savoure pleinement son sacre mérité au concours international «chansons sans frontières ». Le 1er avril, elle  a remporté haut les mains le premier prix devant près de 632 candidats de 68 nationalités. Organisée par une société française « Accord production » et la Mission coopérative décentralisée et du conseil des droits de l’homme de basse Normandie dans la ville de Caen en France, « chansons sans frontières » est une compétition ouverte gratuitement aux paroliers amateurs sans distinction d’âge et de sexe. Les candidats doivent  d’écrire un texte de chanson en  français avec trois couplets et un refrain.
« Pour cette neuvième édition,  le thème était « écris à un ami que tu ne connais pas encore ».  J’ai rédigé un texte plutôt engagé sur les jeunes filles enlevées par Boko Haram à Borno et dont plus personnes ne parle. Je me suis mise dans la peau de l’une d’elles victime de viols collectifs tous les soirs et qui attend vainement l’aide d’un ami lointain qui l’ignore délibérément ! », explique l’ancienne journaliste stagiaire  de votre journal. Cet  engagement  a séduit le jury du concours. Il a aussi loué sa sensibilité à fleur de peau. Et dire que tout à commencer par hasard. « J’ai découvert l’annonce du concours en arpentant les couloirs de l’Institut français. Etant férue de musique, je me suis lancée », raconte ce membre de la chorale « Cœur apostolique » de la paroisse Mfounda-Si de Nlongkak. Avec ce sacre,  Gwladys  Lebouda gagne un séjour d’une semaine  tout frais payé en France. Elle devient aussi à 22 ans,  la plus jeune candidate  à gagner le premier prix de toute l’histoire de la compétition et la deuxième camerounaise après Liliane Nkonzong (deuxième prix en 2012).  Un second sacre pour cette étoile montante de la presse déjà primée en 2012 pour  un travail journalistique cette fois.
Elsa Kane


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