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Et si la traite négrière nous était contée



Exposition. Des images et des documents sont présentés dans le hall de l’Institut français de Yaoundé.

Le 27 avril 1848, l’esclavage est aboli dans les colonies françaises. Une page sombre de l’histoire du monde se ferme. Depuis le 29 mai, les visiteurs peuvent regarder une série de documents et d’images en noir et blanc et en couleur  sur ce sujet douloureux dans le hall de l’Institut français de Yaoundé (Ifc). L’exposition a lieu dans le cadre du « Mois thématique », une activité organisée chaque mois par l’Ifc sur une thématique précise.
Baptisée « L’esclavage dans le monde ; des origines à nos jours », l’exposition présente les différentes étapes qui ont jalonné  l’histoire de l’esclavage. D’après  les images exposées, c’est au XVe siècle  que la traite négrière débute. Elle est initiée dans le but de combler la main d’œuvre qui manque dans les plantations d’Amérique du Nord.  
A travers des images parfois dures, l’exposition raconte aussi les longs combats qui ont conduit à la libération des Noirs. On apprend que les premiers abolitionnistes sont les protestants américains. En 1688, ils déclarent l’esclavage contraire à l’esprit du christianisme. L’exposition parle aussi d’Abraham Lincoln, William Wilberforce qui se sont illustrés par leur combat jusqu'à l’abolition de l’esclavage au Etats-Unis en 1865. Une exposition aux allures de cours d’histoire qui a séduit de nombreux visiteurs à l’Ifc. On ainsi vu des élèves prendre des notes lors de leur  visite. Selon la chargée de communication de l’Ifc, cette exposition vise à faire découvrir les fonds documentaireS de l’Ifc sur le sujet
L’autre message de cette exposition est que l’esclavage continuE d’exister à travers le travail des enfants, l’exploitation des femmes ou des hommes à des fins commerciales, etc. Ceci malgré les efforts des institutions internationales comme l’Onu et l’existence de la déclaration universelle des droits de l’Homme. L’exposition est donc une invitation  à traiter les hommes avec plus de dignité. Elle s’achève le 9 juin.
Elsa Kane

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