Le Cameroun demeure un
pays à forte prévalence de la tuberculose. C’est l’une de raison qui explique
pourquoi cette maladie demeure un problème de santé publique. En 2013, 26110 cas de tuberculose toutes formes confondues
ont été détectés. 38% des malades étaient également infectés par le Vih.
D’après le Programme nationale de lutte contre la tuberculose (Pnlp), Yaoundé
et Douala concentrent près de 35% de ces malades. Le gros des patients qui sont
détectés viennent des prisons et
souffrent pour la plupart de tubercule pulmonaire.
Les enfants de 0 à 15 ans atteints de tuberculose pulmonaire représentent,
quant à eux près de 4,4% des patients.
Une situation due à de nombreuses lacunes que
le plan stratégique de lutte contre la tuberculose 2015 -2019 attend corriger.
Le document a été présenté vendredi dernier a pour objectifs majeurs d’améliorer l’accès au diagnostic et au
traitement de la tuberculose dans les zones reculées et auprès des populations vulnérables, d’augmenter la mise
sous traitement des malades souffrant de tuberculose multi résistante.
Tuberculose
et Vih
Dans cette optique, le
programme national de lutte contre la tuberculose annonce l’amélioration du
réseau des laboratoires qui a fortement diminué à cause du manque d’activités
et de a rotation fréquente du personnel.
Le plan stratégique de lutte
contre la tuberculose met aussi l’accent sur
le diagnostic, la prise ne charge des personnes vulnérables comme les
pygmées, les Bororos, les réfugies et les enfants ceci à travers les créations
des centres de dépistage dans les zones reculées, les prisons, etc.
« Jusqu’à présent seules les grandes prisons et les enfants en contact avec un cas de bénéficiaient d’un dépistage
actif de la tuberculose », indique Jean-Louis
Foé Abena. En ce qui concerne la prévention de la maladie, affirment que des
mesures seront prises pour éviter la transmission de la tuberculose dans les
formations sanitaires.
Le présent document plaide
également en faveur des personnes
vivants avec le Vih et souffrant de tuberculose puissent. En effet, les
ruptures d’approvisionnement en antirétroviraux (Arv) rendent difficile la
prise en charge des nombreux patients co-infectés. Il s’agira donc d’ouvrir des
services Vih dans les centres de dépistage de la tuberculose pour que les
patients puissent recevoir leurs Arv en même temps. Au cours de la cérémonie,
le directeur du Pnlt a appelé à la contribution de la société civile. La mise
en œuvre de ce plan stratégique nécessite en effet 50 millions.
Elsa
Kane
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