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Articles

Affichage des articles du août, 2012

Le spleen de Simon Joël Eloundou

Poésie. Dans « Fleuve mélancolique », le jeune poète explore le champ philosophique de la mort et parle de déception amoureuse. C'est un poète à l'écriture sombre et mélancolique que les lecteurs découvrent dans « Fleuve mélancolique », son recueil de poèmes paru en décembre 2011 aux éditions Ifrikiya. Simon Joël Eloundou parle d’amour déçu, de la mort et exprime son profond sentiment de solitude. Jusqu'ici, les lecteurs étaient habitués au style vif et enjoué de ses poèmes. Toujours porteurs d'espérance et d'amour. Publié en 2006, son premier recueil, « L'enfant africain », est par exemple un hymne au respect des droits de l'enfant.  Dans « L'amour en soi-même », son second livre paru en 2008, l'ancien député junior explore le champ philosophique de l'amour. Avec « Les racines de la conscience » publié en 2009,  il laisse éclater son patriotisme et son attachement aux valeurs fondamentales comme le culte de l’effort, ...

Stéphane Tchakam casse sa plume

Stéphane Tchakam, l'amoureux des livres Le directeur de la rédaction du quotidien Le Jour est décédé des suite de maladie Après Jacques Bessala Manga décédé de suite d’une agression le 26 juillet dernier, la rédaction du quotidien camerounais Le Jour est de nouveau en deuil. Elle pleure  le talentueux Stéphane Tchakam terrassé par une insidieuse fièvre Thyroïde le lundi 13 août à l’hôpital général de Douala. Diplômé de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic), Stéphane Tchakam était directeur de la rédaction du Jour depuis décembre 2011. Avant cela, il a été grand-reporter de 2009 date de son recrutement au quotidien Le jour à 2011. Agé de 40 ans, Stéphane Tchakam a aussi travaillé pour le quotidien Mutation, le journal gouvernemental Cameroon-Tribune où il a occupé huit ans durant le poste de chef du service communication pour la région du littoral. Doté d’une plume sensible, dynamique et poétique Stéphane était trè...

Marie-Chantal Eko’o: De la craie à la médecine naturelle

Sans salaire pendant les vacances, la maîtresse donne des cours de répétition et soigne des maladies à base de plantes. Les vacances, Marie-Chantal Eko’o n’en connaît pas. Enseignante depuis un an au centre éducatif bilingue " Les Destinées" à Yaoundé, "maîtresse Chantal " comme l’appellent affectueusement ses élèves, travaille toute l’année sans répit. Dans son lieu de service, les maîtres ne sont rémunérés que pendant les périodes des classes. Soit neuf mois sur 12. « L’école a ouvert ses portes il y a tout juste un an. Elle ne dispose pas encore de moyens financiers conséquents pour nous payer pendant 12 mois », explique Marie-Chantal qui n’est pas à sa première expérience de ce genre. En effet, depuis 2009, date de son entrée dans la profession d’enseignante, la quinquagénaire a toujours travaillé dans des écoles primaires privées où la période des vacances n’était pas rémunérée. Une situation difficile pour cette mère de cinq enfants, qui doit pay...

Kevin Diobe Ekelle : L’étoile noire

Le lycéen de 14 ans se passionne  pour la danse classique. Si Kevin Diobe Ekelle était un personnage de film, il serait sûrement Billy Elliot,    l’adolescent de la comédie dramatique éponyme. Comme le héros du film, Kevin a été fasciné    par la beauté et la gestuelle du ballet. A la centrale de lecture publique de Yaoundé, où ont lieu, depuis le 23 juillet, des ateliers de vacances organisés par le ministère des Arts et de la culture (Minac), il est le seul garçon,    parmi une dizaine de filles, à s’initier à la danse classique. Que cette discipline soit jugée peu virile par certaines personnes ne le    dérange pas.    «  J’ai toujours voulu pratiquer la danse classique. Au départ ma    maman m’a conseillé des ateliers de musique. Mais, je fais aussi de la    danse traditionnelle    et le théâtre », explique l’élève du lycée bilingue d’Essos. « J’aime la danse parce que ...

Le quotidien d'une mère de quadruplés

Famille.   Être maman de quadruplés demande  beaucoup d’énergie et surtout de l’aide. Le 11 juin 2012, Carole Philomène Nfoumou Zing a mis au monde quatre enfants. Trois filles et un garçon. Les bébés sont nés à la maternité de l’hôpital Gynéco-obstétrique de Ngousso à Yaoundé. Ils sont venus changer le quotidien de cette jeune mère de 23 ans qui, au début    de sa grossesse, ne s’attendait pas    à autant de charge d’un seul coup. Son quotidien et celui de son fiancé, étudiant en 3 ème année de droit à l’université de Yaoundé II Soa, s’en sont trouvés chamboulés. Encore épuisée par l’accouchement par césarienne, Carole Philomène Nfoumou Zing qui doit présenter l’examen du probatoire cette année, doit déjà penser aux soins futurs de ses petits « amours ». Pour le moment, sa mère lui donne un coup de main à l’hôpital. Déjà le matin, il faut penser à la toilette de la petite troupe. C’est à tour de rôle que chaque enfant passe entre les mains...

Musique, théâtre… pour les tout-petits

Ateliers de vacances. Depuis le 23 juillet, les enfants de deux ans et plus participent  à la 3ème édition des ateliers de vacances organisés par le Minac.  Un sourire illumine le visage de Vannelle, 9 ans. La fillette exhibe le sac de perles  qu’elle vient de fabriquer, heureuse d’avoir découvert un potentiel artistique qu’elle s’ignorait. Avant son inscription aux ateliers de vacances organisés par le ministère des Arts et de la Culture (Minac), Vanelle n’y serait certainement pas parvenue.  La 3 ème  édition des ateliers de vacances a débuté le 23 juillet dernier, à la Centrale de lecture publique de Yaoundé. Ici, les enfants sont  initiés au théâtre, à la poterie, aux arts plastiques, aux langues maternelles ou encore à la décoration sur porcelaine. Mardi 7 août,  une ambiance bonne enfant règne à la centrale. Dans la cour, des enfants déambulent en tenues de danse chatoyantes. D’autres jouent au « songho’o » sous les tentes. ...