Récit
de ma folle soirée au Hilton Hôtel pour le lancement de la griffe de vêtements
créée par la styliste Majolie Ngono.
Depuis 5 ans environs je parcours avec un égal
plaisir les festivals, foires, spectacles, carnavals et concerts, pour faire
vivre et partager avec les lecteurs le
bouillonnement artistique camerounais. Tout ce qui se fait de mieux dans l’art
et le spectacle au Cameroun, à Yaoundé.
En Mode, 4 mots peuvent
résumer l’ambiance d’une fashion week, d’une soirée de lancement d’une marque :
Beauté, luxe, volupté et rêve. L’humour n’est pas toujours au rendez-vous
(parce que la mode rassemble souvent des invités « triés sur le
volet » ?). Toujours est-il que Majolie Ngono et son attaché de
presse, la journaliste mode et people, G-Laurentine Assiga ont concocté une
soirée délirante.
Tout
n’avait pas si bien commencé
Faute de sous, c’est à la dernière minute que
je me décide à embarquer ma sista pour le Hilton. Je m’habille selon le dress
code : white and wax. Dans ma longue jupe en pagne, je m’enveloppe aussi de
parfum. Je vérifie si mon calepin, mon
dictaphone et mon style sont bien bien en place et hop ! Nous arrivons pile à
l’heure indiquée sur le billet d’invitation. Pour moi c’est important d’être à
l’heure lors des reportages. Mais je constate que si le protocole d’AfricaColor
est déjà en place, quelques membres du staff et des invités ont décidé de venir
à l’heure camerounaise.
Deux heures d’attentes ! Debout au bar où étaient orientés les
invités à leur arrivée pour des rafraichissements. Heureusement j’étais en
ballerine et j’ai profité pour « djoter » les selfies de Jeannette,
Dorette, Carine, Princess Marlen, Maimounatou, etc, toutes ces amazones du
journalisme culturel et du journalisme tout court. Plusieurs invités n’ont
pas respecté le dress code. Ce qui ne m’étonne pas trop. Une amie béninoise m’avait
dit un jour que les camerounais sont
très occidentalisés dans leur manière de se vêtir. Nous portons peu de pagne
même si c’est à la mode actuellement.
Kareyce
Fotso et Sanzy Viany ont fait le show
Sanzy Viany |
Quand Kareyce Fotso joue à la fille de salle |
Il n y avait pas que
pour les dames. Les messieurs étaient aussi au rendez-vous. Le chef cuisinier M. Engoulou du Cercle
municipal, le journaliste et présentateur Nathan Amougou et les autres se sont
improvisés avec beaucoup de d’humour,
mannequins d’un soir. M. Engoulou est un as de la cuisine camerounaise,
il est aussi un amoureux de la mode ethnique qu’il porte dans en dehors du
boulot.
Vous allez me demander
et les vêtements dans tout ca ? S’agit-il de mode ou de musique? J’arrive.
C’est vrai que ca arrive en dernier, mais bon, il fallait planter le décor (rires).
AfricaColor,
l’éloge de l’élégance en toute simplicité
Peut-on, se prévaloir d’une certaine élégance
en étant habillé de manière très simple ? La question mérite d’être posée
dans notre contexte où très souvent on pense qu’il faut être sapé comme
jamais. Majolie Ngono semble être une
adapte du chic en toute simplicité d’après ce que j’ai observé samedi soir et
sur ses photos, elle porte des tenues simples et peu chargées avec pas ou peu
de bijoux.
G-Laurentine Assiga en AfricaColor (FlyBoy photo) |
AfricaColor est, à mon avis faite pour les
femmes jeunes (20-40 ans), urbaines et actives. Ces wonder-women qui bougent
beaucoup mais doivent être élégantes en
toute circonstance. Majolie Ngono réussi le pari d’une ligne de vêtement
pratique et glamour. Personnellement, j’ai aimé les robes en kanté noire avec les motifs jaune, rouge, vert.
Majolie Ngono
Majolie Ngono avec la journaliste Dorette Bouwe |
Elle est comptable à la base. Mais l’attrait
de l’art aura été plus fort que celui des chiffres. Elle tient une galerie
d’art en Italie, le
« Jolyanthik.it ». La styliste vit depuis plusieurs années dans la
principauté de Monaco où, selon son attaché de presse, elle
est une femme d’affaire bien connue. « AfricaColor sera basée au Cameroun
et Europe », dit Majolie Ngono.
Elsa Kane Njiale
Elsa Kane Njiale
Credit Photo : Fly Boy
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