Musique.
La
chanteuse donne un spectacle à l’Institut français de Yaoundé dans le
cadre de la sortie de son nouvel album « Ossu ».
Drapée dans une robe
bustier en tissu page jaune, Sanzy Viany débarque à l’Ifc de Yaoundé à l’heure qu’elle nous a fixée un jour
plutôt. Le temps de dire bonjour à son équipe déjà en place, la chanteuse
commence les répétitions avec ses choristes, Olivia, Sandra et Christian Obama.
Ce jeudi est donc jour des derniers réglages. L’artiste s’assure que tout est
parfait pour le concert de ce 26 septembre. Eclairage, son, rien n’est laissé
au hasard. Sanzy Viany, écoute, discute avec son équipé. A la voir si rayonnante,
on a de la peine à croire qu’elle vient de traverser un moment difficile avec
la perte en juin 2013 de son
fiancé, le bassiste Hervé Maboma Faser.
Mais, elle est comme ça Sanzy Viany, d’un naturel optimiste elle pense qu’il
faut savoir tourner la page aux chagrins. Toute philosophie qu’on retrouve dans
son deuxième album « Ossu ».
Hommage à Faser
Crédit photo, William Nsai |
En eton «Ossu », signifié aller de
l’avant. C’est une exhortation au travail, au dépassement de soi, de ses douleurs la nécessité d’être
ambitieux pour réaliser ses rêves. Il compte 13 titres dont deux chansons en
versions instrumentales, un morceau en a capela. Pour cette nouvelle galette la
chanteuse a bénéficié de l’accompagnement de certains ténors de la musique
comme Anne-Marie Nzié et Manu Dibango. « Je leur rend hommage dans
« Sitima ». Mama Anne Marie Nzié m’a beaucoup encouragé quand j’ai
sorti mon premier album Akouma », révèle la chanteuse. Elle poursuit.
« Mon album parle d’amour, de fraternité et d’espoir. Le titre « A
Tara » est une reprise de Notre père parce que dans les villages, on dit
toujours cette prière en ewondo. C’est un clin d’œil que je fais à nos parents
du village. « Ding ma » parle
de la solidarité dans le couple.
« Ossu » est aussi un hommage à
Hervé Maboma dont l’empreinte indélébile marque l’album. On retrouve sa voix et
surtout sa basse dans les morceaux comme « Ossu » « Ding
ma ». « Il était encore en vie quand j’ai commencé cet album. «
Me yem a été fait pour lui ». Mais ce soir, il ne sera pas question
larmes. « Le spectacle sera très coloré, je veux que les rentrent heureux »,
dit-elle
Elsa Kane
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