Essai. Dans son
ouvrage édité cette année, le journaliste Jules Ferry Kamdem explique pourquoi
les jeunes doivent prendre le chef de l'État comme référence.
Après
trente ans de gouvernance dans un pays où la majorité de la population vit sous
le seuil de la pauvreté, Paul Biya inspire-t-il encore le rêve ? Pour le
journaliste Jules Ferry Kamdem, « l'homme du 6 novembre 82 » fait bien
partie de cette caste d'hommes qui font rêver de par la singularité de leur
destin. Une lecture des faits que l'homme des médias soutient dans son livre
« Paul Biya un chef qui fait rêver ». Il explique, arguments à l'appui,
les raisons pour lesquelles tout jeune Camerounais ambitieux devrait prendre le
président de la République en modèle.
Ces
arguments, Jules Ferry Kamdem les puise dans le parcours du chef de l'état. Né
le 13 février 1933 à Mvomeka'a, Paul Biya a connu un parcours scolaire sans
faute, de l'école catholique de Nden à l'Institut des hautes études
d'outre-mer. Sa carrière professionnelle est tout aussi exceptionnelle. En
effet, Paul Biya n’a jamais connu les affres du chômage. Il débute par la
grande porte en tant que chargé des missions à la présidence de la République.
D’après Jules Ferry Kamdem, Paul Biya se distingue aussi par la rigueur
managériale dont il fait montre dans son
travail et par « sa crainte de la chose publique ». L'écrivain loue
le sens de réserve et l'humanisme du président à qui il reconnaît une
conception singulière du pouvoir, celle de la « diplomatie » apaisée.
« Paul Biya, un chef qui fait rêver » analyse aussi la politique du
Renouveau qu'il présente comme « l'expression de l'humanisme à
l'anthropocentrisme ». « L’Homme est au centre de la politique du
renouveau », écrit Jules Ferry Kamdem.
Pour
qui Paul Biya œuvre beaucoup pour l'épanouissement de la
jeunesse. La preuve par la gratuité de l'école instituée en 2001. La réforme des textes organisant le
fonctionnement des institutions universitaires, la création de diverses
structures comme le Fonds national de l'emploi pour lutter contre le chômage
des jeunes.
Préfacé
par le directeur de l'Institut national de la jeunesse et des sports (Injs),
Daniel Ngoa Nguélé, « Paul Biya, un chef qui fait rêver » compte cinq
chapitres. Journaliste de la presse privée, l'auteur ne s'est pas éloigné du
style journalistique. Son style est simple et précis, avec ds phrases courtes.
On remarque toutefois que le livre n’apprend rien de nouveau au lecteur. L'auteur s'en défend : « J’ai décrit
Paul Biya tel qu'il est et non comme il devrait être ».
Elsa
Kane
Jules Ferry Kamdem
Un président qui fait
rêver
Cœur d'Afrique, Yaoundé
2012
107 pages
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