des lauréats sur l'étendue du territoire
Il y a quelques jours, j'ai reçu l'invitation d'un promoteur culturel qui organisait la cérémonie de remise d’un prix littéraire ouvert aux élèves et étudiants. Intitulé " Le Petit Écrivain". L'événement s'est tenu en grande pompe samedi 5 octobre à l'IFC. Malgré un samedi chargé par les travaux ménagers et la rédaction d'articles, je n'ai pas hésité un seul instant à m'y rendre. Journaliste, blogueuse, critique littéraire, je voue une véritable passion aux livres. D'autre part, j'ai moi-même participé à plusieurs concours littéraires quand j’étais lycéenne et étudiante. Alors l'occasion était vraiment de découvrir ces nouveaux talents de la plume. La présentation du "Le Petit Écrivain" était très courue.
Mon seul regret, s'est trouve au niveau de la collecte de l'information. Les organisateurs ne sont pas montrés très disponibles pour répondre aux questions. Ils étaient à la limite fuyant. Ce que je n'ai pas compris vu que j'y étais sous invitation et mon but était de mieux comprendre le concept et ses objectifs en faveur de la jeunesse.
Néanmoins, dans une ambiance bon enfant, j'ai discuté avec des lauréats très heureux de remporter des prix d'un concours ayant mobilisé des élèves sur l'ensemble du territoire national. J'ai également vu des parents fiers de leurs progénitures. Je vous présente les visages de ces jeunes plumes, leurs rêves d'écriture et les histoires engagées qu'ils ont racontées pour convaincre et émerveiller le jury.
Réaction
"Je veux être un écrivain international comme Djaïli Amadou Amal"
Warda Fidai Simo, Tl C, Collègue Catholique de Koza, 1 er Prix avec " J'aime mon pays"
Je suis en classe de terminale C. J’ai participé au prix du Petit Écrivain 2024 parce que j'écris depuis la classe de 4e et face à cette occasion, mon grand-frère m'a interpellé et m’a conseillé de concourir. Nous étions à seulement 5 jours de la date de clôture des candidatures. Je me suis précipité à écrire un poème en tenant compte de l'actualité de notre pays. A ma grande satisfaction, j'ai reçu le premier prix. J'en suis fier. Mon poème intitulé "J'aime mon pays" est une déclaration d'amour envers mon pays car je crois en des lendemains meilleurs. J'encourage mes jeunes frères au travail pour qu’ils ne perdent pas d'espoir parce que dans ce pays même se trouve notre avenir et on doit seulement forger le nôtre comme ceux des pays occidentaux l'ont fait. Nous devons travailler d'arrache-pied pour écrire notre destin et un jour quitter notre misère pour l'abondance. Ce prix représente un grand tournant dans ma vie. Il va me permettre de réaliser beaucoup de belles choses. Il a fait naître en moi l'envie d'aller encore plus loin et de devenir une star de la littérature camerounaise comme tu Djaïli Amadou Amal.
"J'ai parlé de l'intégrité morale dans l'entrepreneuriat jeune"
Maeva Serena, Metchum, 2ème Prix PPE Étudiant, université de Yaoundé 1
Je suis étudiante en 2e année. J'ai participé au concours le Petit Ecrivain catégorie étudiant et international. J'ai remporté le prix en Afrique francophone. Ma nouvelle s'intitule La bachelière. C'est un texte qui parle de la vie après le baccalauréat. J'ai choisi la thématique de l'entrepreneuriat étudiant pour montrer aux jeunes étudiants comment ils peuvent gagner de l'argent d'une façon à préserver leur intégrité physique et morale. Ce prix représente beaucoup pour moi. C'est quand même incroyable de voir son travail reconnu par le jury d'une compétition aussi prestigieuse que celle-ci. L'année dernière. J'ai eu à participer sans pouvoir la remporter. Cette année, j'étais déterminée à réussir. Je suis une jeune fille très passionnée d'écriture et de littérature.
"J'espère aller loin dans la littérature"
Madjoukou Talla Hilary, Collège Benigna d'Etoudi, 3ème Prix avec " Pourquoi".
C'est grâce à un ami de classe de seconde que j'ai attendu parler de ce concours. Il m’a informe de la compétition à une semaine du délai pour le dépôt des candidatures. Alors sur un coup de tête, j'ai choisi de me lancer. J’ai écrit ma nouvelle un peu à la va vite et je le lui ai envoyé. Il a été un vrai artisan de cette réussite.
A la base je suis une férue de lecture et d'écriture. Je suis tout le temps en train de lire, même à l'école. Je lis "Père inconnu" de Pabé Mongo, Djaïli Amadou Amal et bien d’autres. J'espère grâce à ce prix, aller loin dans l'écriture. Pas forcément en faire un métier mais une activité à côté.
" Ma discipline m'a aidé à écrire ce texte"
Ngouemeta Ange Anaëlle. GBHS, Bamenfa, Coup de coeur du jury avec " Irresponsabilité parental"
J'ai été au courant du prix du petit écrivain par le biais de mon enseignant. A partir de ce moment, j’ai tout de suite su de quoi il était question. J’ai alors eu une inspiration. Je me suis décidé à participer parce que je voulais parler d'un sujet qui était de plus en plus répandu dans notre société. Il a fallu être discipliné pour écrire ce texte. Chaque soir quand je rentrais des cours, lorsque que je finissais de réviser, j’écrivais quelques lignes et ceci jusqu'à ce que je puisse finir. Mon texte parle de parents qui font des enfants et qui les abandonnent dans la rue sans se soucier de ce qui pourrait leur arriver. Ces enfants deviennent très souvent délinquants ou parfois décèdent suite aux mauvaises conditions de vie. Ce prix représente dès lors beaucoup pour moi. En effet, c’est une source de motivation. Il représente en d’autres termes une opportunité qui m'encourage davantage à écrire d’autres textes.
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