Yolande la douce
Ruth l’amicale
Vanessa la belle
Diane l’intelligente
Des mères heureuses
Mais des épouses et compagnes malheureuses
Unis par un triste destin
Voici leur histoire
Sensibiliser
Condamner
Pour que le cycle de féminoïde s’arrête
1) Morte sous les coups d'un homme à qui elle vouait un amour sans pareil
Diane Yangwo repose désormais à Yassa dans l'arrondissement de Douala III, département du Wouri, région du littoral depuis le 28 mars 2024.
Elle avait juste 31 ans
Elle avait des enfants à bas âge
Elle était un professeur d'anglais dévouée
Elle était une femme aimante et très famille
Son décès le 17 novembre 2023 sous les coups mortels de son époux, Bekobe Éric Mvondo, employé de banque de 33 ans a ému la toile camerounais et cristallisée l'intérêt d’une frange de la population. Sa triste histoire a été abondamment relayée sur les réseaux sociaux.
Il faut dire que, jeune fonctionnaire, professeur d'anglais dans un lycée, mariée, Diane Yangwo, renvoyait une image flatteuse d'une vie familiale et professionnelle réussie. Tout ceci à moins de 35 ans.
Diane Yangwo avait un idéal, celui d'une famille composé des deux parents et leurs enfants. Une vision qu’elle a souvent défendu sur les plateaux télévisés. Est-ce pour cette raison qu’elle a longtemps caché à son entourage amical et professionnel les sévices infligés par son époux ?
En tout cas, l'amour qu’elle portait à ses enfants n’a pas suffi à retenir les pulsions violentes de ce dernier qui sans retenu, faisait preuve de barbarie.
Selon les faits rapportés par la presse Camerounaise, la Scène du jour fatigue était tout simplement effroyable. Son mari lui a administré une chandelle alors même qu'elle portait leur enfant de quelques mois.
Le site Griote rapporte que l'homme avait pour coutume de la menacer de mort : "Je vais te tuer et j'irais en prison, disait-il. Aujourd'hui, Bekobe Éric Mvondo médite sur son sort à la prison de New-Bell. Diane Yangwo s'est allée, à la Fleur de l'âge. Quel avenir pour ses orphelins ?
2) Une famille décimée par la folie meurtrière d'un amant éconduit
La mort de Vanessa Youbi à Nanga-Eboko dans la région du Centre est un fait-divers sordide. De ceux qui vous glacent le sang, vous révolte par leur atrocité, la lâcheté des auteurs.
Vanessa Youbi, la trentaine est décédée le 5 avril 2023 des suites d'assassinat à l'arme blanche perpétré par un « drageur » éconduit, Mahaman Louali d'origine Nigérienne, 32 ans, responsable d'une boutique dans la ville du drame.
Au départ, rapporte la presse, les soupçons se sont dirigés sur l'amant de la défunte Vanessa Youbi, le nommé Elvis Mdempowo. Mais dès investigations poussées ont permis de mettre la main sur le véritable coupable.
L'homme ne s'est pas contenté d'ôter la vie à celle qu'il convoitait. Il a décimé toute lignée familiale en tuant la même nuit, les enfants, la sœur et les neveux de Vanessa Youbi. Son meurtrier se serait suicidé lors de sa garde à vue. Aujourd'hui Vanessa, Dorcas, Samiras, Ange, Blessing et Arole reposent à Bandjoun. Leur triste mort a été le sujet d'un épisode du magazine télévisé Un Jour Un Crime sur Canal+ Afrique.
3) Ruth Enoah Essengue, le supplice jusqu'à son enterrement
C'est une affaire de violences conjugales qui a tenu en haleine le pays pendant près d'un an. Ruth Enoah Essengue est morte le 26 janvier 2022 à Yaoundé et a été mise en terre le 11 mars 2023 à Obala sa ville natale. Soit un an, deux mois après sa mort. Ceci en raison des circonstances troubles dans lesquelles son décès est survenu. Les médias rapportent que Ruth Enoah Essengue est morte des suites des coups que lui a infligé son époux, un homme en tenue en service à la garde présidentielle du nom d’Ahanda Mbang Pierre Magloire.
D’après les déclarations de la maman de la défunte Clotilde Ndinga Nga, âgée de 60 ans au moment des faits, celui-ci avait l'habitude de rosser copieusement son épouse. Amoureuse, Ruth supportait le martyre pour "Le bien de ses enfants". Monsieur Ahanda Mbang est décrit par sa belle-mère comme un homme volage qui n'aimait pas que sa femme lui demande des explications suite à son comportement. «Lorsque ma fille demandait les explications à son mari pour savoir où il passait ses nuits, ce dernier affirmait qu’il était en mission. Elle n’avait pas le droit de revendiquer quoique ce soit de la part de son mari car ce dernier entrait immédiatement en colère », explique la mère de la jeune fille dans les colonnes du quotidien Le Jour.
Le soir du drame, une dispute éclate entre les deux époux, les coups s'en suivent et Ruth tombe dans le coma."Mon beau-fils avait plutôt préféré prendre sa femme déjà affaiblie pour aller la cacher dans un coin à Nkoabang, où elle rendra l’âme quelques jours plus tard".
Lors du décès de leur fille, la famille Enoah a tout de suite réclamé justice. Une enquête avait été ouverte à la Compagnie de Yaoundé. Dame Ndinga s'était aussi rendue au sein d'une ONg Ong de défense des droits de l’Homme pour l’ouverture d’une enquête. La première n'ayant pas aboutie. Aujourd'hui, nul ne sait le sort qui a été réservé au mari de Ruth Enoah Essengue.
Elle avait fait la connaissance de ce jeune gendarme dans son adolescence. Ils se sont mariés en 2007. Ruth avait 20 ans. Au moment de sa disparition, Ruth avait un bébé de 2 mois. Elle aurait eu 36 ans le 20 février dernier.
4) La douce Yolande, tuée à coups de marteau
C'est crime effroyable qui glace le sang. Le 14 mars 2024, Ngono Yolande s'est effondrée sous la furie des coups de Kevin Mbouako, son compagnon. L'homme s'est servi d'un marteau et d'un poignard pour arracher la vie à celle qui était pourtant sa "tendre moitié". Un Crime d'une sauvagerie inouïe. Ce forfait n'a malheureusement pas surpris l'entourage et le voisinage de la défunte. C'était un secret de polichinelle que Yolande Ngono était une femme battue.
Kevin Mbouako est décrit comme un homme violent. A la mort de Yolande Ngono, il a voulu faire porter le chapeau à sa belle-famille. Yolande Ngono laissé deux orphelins qui ont assisté à l'horrible crime
Elsa Kane N.
Statistiques
17 femmes tuées au 19 avril 2024
67 femmes tuées en 2023
https://http25616.wordpress.com/2024/04/17/74/
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