Immigration clandestine. L’office belge des étrangers et l'Ong Solutions aux migrations clandestines sensibilisent les populations.
L’immigration clandestine est définie comme étant l'entrée sur un territoire national d'étrangers ne possédant pas les documents l'autorisant à y séjourner. Yves Tsala affirme que le problème ne cesse de prendre de l’ampleur au Cameroun. Le président de l’Ong Solutions aux migrations clandestines était au côté de Jean-François Caumiant, attaché à la direction de l’Office belge des étrangers (OE), pour attirer une nouvelle fois l’attention du grand public sur cet épineux problème. L’OE est un service fédéral belge dépendant ministère de l’Intérieur et chargé de la gestion des étrangers en Belgique concernant leur arrivée, leur séjour et leur éventuel retour au pays.
« Nous n’avons pas encore de statistiques clairs à vous donner pour l’instant. Le profil des candidats à l’immigration irrégulière est précis. Ce sont pour la plupart des jeunes des deux sexes même si les hommes restent les plus nombreux à tenter l’aventure. Ils le font surtout pour des raisons économiques, la recherche du mieux-être », explique Yves Tsala. A ce problème vient se greffer un autre et non des moindres. Celui de la fraude documentaire qui est la falsification des documents comme les pièces d’identités, les passeports, etc.
« En 2015 nous avons reçu 318 demandes d’asile des Camerounais. La procédure d’asile n’existe que pour les personnes victimes de persécutions graves et qui craignent pour leur vie ou liberté. Or nous constatons dans les cas des Camerounais que les dossiers sont le plus souvent constitués des fausses déclarations et de faux documents », révèle Jean-François Caumiant qui s’alarme de l’ampleur du phénomène.
Des leaders pour prévenir
« L’immigration clandestine expose les jeunes à la traite des personnes. Beaucoup errent pendant des années sans papiers en travaillant au noir des Conditions misérables sans espoir de s’en sortir », ajoute Yves Tsala en décrivant les conséquences désastreuses de l’immigration clandestine. Pour le président de Smic la solution à ce problème passe pas la sensibilisation des jeunes et du grand public. Une approche qui a déjà fait ses preuves par le passé. A ce titre, avec l’appui de l’OE, le Smic a mis sur pied une campagne nationale de sensibilisation. L’approche et innovante et touche les jeunes comme l’indique ce message « Man le faux kaolo ne paye pas ».
La campagne va durer six mois à partir de mars. Les régions ciblées sont le Centre, le Littoral, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Ouest. Nous allons organiser des causeries éducatives, des conférences, et la formation des leaders associatifs et d’opinion. Les médias sociaux seront aussi mis en contribution pour la cause», annonce Yves Tsala.
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