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Articles

Affichage des articles du 2020

L'école, cette fenêtre ouverte sur la vie

Tous les matins, maman me réveille pour l’école. Je vide mon bol de bouillie, j attrape mon sac et cours vers mon avenir. Chemin faisant,   je croise sur la route, d autres élèves. Ils ont le regard brillant. Le ventre plein d un repas  préparé par des mains aimantes. Comme moi, ils sont l avenir de leur famille. Dans nos uniformes bleu, on dirait les fils d une même famille : c’est pour offrir   la même l’égalité des chances. L’école me façonne moi le citoyen de demain. J apprends : le respect, la discipline,  la ponctualité, l acceptation, la différence, l argumentation, le travail,   le don de soi.   A l’école, je suis assis devant une fenêtre ouverte sur le monde. Dans ma tête, les images des mes maîtres, de mes professeurs   se bousculent. Leurs visages sévères sont la promesse d’un avenir meilleur.     C’est pourquoi : L'école ne devrait pas être un moyen pour les séparatistes de réclamer le pouvoir.   L'éco...

« Nous ne sommes pas des écrivains de seconde zone »

  Djaïli Amadou Amal. Auteure de 3 romans dont le 1 er traduit dans plusieurs langues, la romancière de 44 ans   vient de remporter le Prix Orange du livre d’Afrique. Depuis près de 20 ans, elle est l’une des rares écrivaines localement publiées à s’imposer ainsi sur la scène internationale. Entretien.        Comment avez-vous accueilli votre sacre au Prix Orange du Livre en Afrique le 22 mai à Yaoundé ? J’ai accueilli cette récompense avec un sentiment de fierté et de grande joie. J’ai été submergée par l’émotion.   Quel plaisir et quel honneur d’en être la première lauréate ! Ce prix est une bonne initiative et je suis contente qu’il existe. Nous qui écrivons en Afrique, avons parfois le sentiment de ne pas être pris en considération. Comme si nous étions des écrivains de seconde zone. Autre motif de joie, c’est l’assurance que le message de mes livres, en faveur d’une meilleure considération des droits des femmes au Cameroun a été...

Coopération Onu-Cameroun :

L'urgence d'une politique ciblée pour la lutte contre la variabilité climatique  L’innovation dans la recherche des financements, la surveillance du secteur industriel, sont quelques reformes à mettre en place pour une adaptation efficiente   aux changements climatiques qui sont cœur des enjeux liés à la sécurité alimentaire, à l’emploi jeunes, au développement économique,     Bidima Rahmane est un rescapé de l’immigration clandestine. Après deux tentatives infructueuses de rejoindre l’Europe, il est rentré au Cameroun et se lance dans l’agriculture. A Foumban,  dans le département du Noun, région de l’Ouest Cameroun. Très vite, il se fait remarquer par la production des fruits exotiques en cultivant et en commercialisant les fraises. Il fait également la culture expérimentale de la pomme dite de France et des raisins. Il est cité en exemple et des jeunes tentés de prendre la pirogue malgré les drames comme celui de Lampedusa se tournent vers lui pour...

Des aveugles veulent voir grâce aux Tics

 C’est le combat de l’Anaumic, une association créée pour   vulgariser l’utilisation de l’ordinateur chez les non-voyants.   « L’ordinateur a changé ma vie », lance avec sourire Martine Mengue, une déficiente visuelle. Grâce à cet outil numérique,   la jeune dame n’a plus besoin de faire transcrire son travail en noir pour les voyants. Elle peut désormais se servir d’un traitement de texte et   bien d’autres applications.   Une « chance » que de nombreux non-voyants n’ont pas, constate amèrement Daniel Kengni Tiomo.   Le président de l’Association nationale des aveugles utilisateurs du matériel informatique du Cameroun (Anaumic),   constate que de nombreux   aveugles   sont exclus de l’utilisation des Tic au sein   des familles, des écoles et même dans leur lieux de travail. Pourtant, une étude du   Comité nationale de lutte contre la cécité (Cnlc) publié en 2005 indique que   le Cameroun comp...

Les Camerounais champion de la Fraude documentaire

Immigration clandestine.  L’office belge des étrangers et l'Ong Solutions aux migrations clandestines  sensibilisent les populations.  L’immigration clandestine est définie comme étant  l'entrée   sur un territoire national d'étrangers ne possédant pas les documents l'autorisant à y séjourner. Yves Tsala  affirme que le problème ne cesse de prendre de l’ampleur au Cameroun.  Le président de l’Ong  Solutions aux migrations clandestines était au côté de Jean-François Caumiant, attaché à la direction de l’Office belge des étrangers (OE), pour attirer une nouvelle fois l’attention du grand public sur cet épineux problème. L’OE est un service fédéral belge dépendant ministère de l’Intérieur et chargé de la gestion des étrangers en Belgique concernant leur arrivée, leur séjour et leur éventuel retour au pays.  « Nous n’avons pas encore de statistiques clairs à vous donner pour l’instant. Le profil des candidats à l’immigration irré...