Veuves, concubines ou divorcées, elles ne savent pas toujours quelles procédures engagées pour se protéger des abus. « Quand mon mari est décédé, mes belles-sœurs m’ont soumises aux rites de veuvage. Les biens qu’il a laissés notamment une cacaoyère et un champ dans son village ont été arrachés par ses frères. Même lors les formalités pour la pension de réversion, ils m’en ont fait voir de toutes les couleurs. C’est au bout de trois longues années et d’un dur combat que j’ai pu toucher sa pension et améliorer un peu le cadre de vie des mes enfants », raconte Mme Motomo, le visage fermé au souvenir de toutes les brimades subies alors qu’elle portait le deuil de son époux. Cette triste réalité met en évidence la vulnérabilité dans laquelle se trouve les femmes lorsqu’elles sont confrontées à des problèmes d’ordre judiciaire. Mal ou peu informées sur les droits, les femmes, notamment celles de la tranche de 40-50 ans ne s...