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Articles

Affichage des articles du juin, 2017

Droit de l’homme : L’accès à la justice reste un luxe pour les femmes

Veuves, concubines ou divorcées, elles ne savent pas toujours quelles procédures engagées pour se protéger des abus. « Quand mon mari est décédé, mes belles-sœurs m’ont soumises aux rites de veuvage. Les biens qu’il a laissés notamment une cacaoyère et un champ dans son village ont été arrachés par ses frères.   Même lors les formalités pour la pension de réversion, ils m’en   ont fait voir de toutes les couleurs. C’est au bout de trois longues années et d’un dur combat que j’ai pu toucher sa pension et améliorer un peu le cadre de vie des mes enfants », raconte Mme Motomo, le visage fermé au souvenir de toutes les brimades subies alors qu’elle portait le deuil de son époux.  Cette triste réalité met en évidence la vulnérabilité dans   laquelle se trouve les femmes lorsqu’elles sont confrontées à des problèmes d’ordre judiciaire.   Mal ou peu informées sur les droits, les femmes, notamment celles de la tranche de 40-50 ans ne   s...

Blick Bassy :« Je suis un artiste à plusieurs facettes»

 En trois albums solo, Blick Bassy a inscrit son nom sur la liste des artistes africains les plus côté de l a world music. En 2016 il publie « Le Moabi Cinéma » couronné d’un Grand prix littéraire d’Afrique Noire. Prix qu’il a reçu  le  28 Mars en présence du ministre des Arts et de la culture. Malgré un agenda surchargé, il a accepté de répondre à nos questions. Vous avez reçu le -rand prix littéraire d’Afrique noire. Comment avez-vous appris la nouvelle et quels sont  les sentiments qui vous animent ?   C’est mon éditeur qui me l’a annoncé. J’ai été surpris car le coup de fil m’a trouvé en plein vocalise, l’esprit totalement concentré sur autre chose. Il m’a fallu quelques minutes pour réaliser l’importance de cette nouvelle qui venait donner un coup d’éclat à ma journée qui commençait tranquillement, suivant son rituel quotidien. Votre livre est sorti en 2016 et traite de la question d’immigration. Le thème est récurrent dans l...

La « vierge » s’en est allée

Merveille Tsang’mbe . La chanteuse du groupe Macase décédée à 30 ans de suite d’un tragique accident de moto était aussi   épouse et sœur de musiciens.  Au quartier Eleveur à Yaoundé, le domicile de la défunte ne désemplit pas. Depuis l’annonce de   sa disparition, la famille, les amis et les connaissances arrivent de partout, à toute heure   pour adresser leurs condoléances. Au milieu, Yves Matolo Makondo, le jeune veuf déjà   vêtu de noir affiche une barbe de 2 jours et des yeux hagards. Malgré la douleur, il veut tenir le coup et répondre à tous ceux qui lui demandent d’une voix larmoyante si c’est vrai que « leur petite Merveille est bien partie ».   Dans la concession entourée d’un petit champ de maïs, un silence se fait lorsqu’il faut évoquer les circonstances de la mort de la chanteuse. Ce vendredi là, elle tenait à aller encourager une autre jeune chanteuse, Valdez Mbang qui depuis son sacre au concours Mutzig star en 2015...