La phase pilote de ce projet initié par le Service
d’appui aux initiatives locales de développement débutera dans la région du Sud
Cameroun.
Comment renforcer ou donner le goût de lire
aux enfants et aux jeunes ? La question est au centre des préoccupations
de plusieurs associations œuvrant pour la promotion du livre et de la lecture. C’est dans cette ordre d’idée que le Service d’appui
aux initiatives locales de développement (Saild) vient de mettre sur pied un
projet intitulé « Une salle de classe, une bibliothèque ». Il s’agira
d’équiper chaque salle de classe de mini-bibliothèques contenant soit des livres
au programme scolaire, ou d’autres ouvrages littéraires et didactique.
D’après Marie
Martine Yobol directrice du Centre pour le développement et la documentation
rurale,
ce projet concerne en priorité zones rurales. Car dans ces villages enclavés,
le livre est un luxe, il est perçu comme un bien élitiste. « La lecture
est une culture et une habitude. C’est pour cette raison qu’il faut commencer
tôt. Nous voulons apprendre aux enfants que le livre. C’est un outil de
développement personnel », a expliqué Marie Martine Yobol à nos confrères du journal Mutations.
Pour mener à
bien ce projet colossal, le Saild a récemment organisé une levée de fonds à
Yaoundé en vue de récolter des moyens pour le lancement du projet. L’initiative
est menée en partenariat avec l’Institut panafricain de développement
(Ipd). Il débutera à Djoum et Mintoum
deux villages dans la région du Sud. Un appel à manifestation d’intérêt sera
lancé à l’intention des chefs d’établissements. En attendant, le Saild dispose
déjà d’un stock de 3500 livres.
Elsa Kane Njiale
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