Mutt-Lon.
Lauréat du prix Ahmadou Kourama, il fait partie de la jeune génération
d’écrivains à suivre.
Mutt-Lon. Photo : Elsa Njiale |
Depuis sa vie s’est
transformée en un véritable conte de fée. Comme ceux
qu’il a l’habitude d’écrire. Le ministère des Arts et de la culture et les
milieux culturel lui ont réservé un très
bel accueil. Sans oublier la grande exposition médiatique et l’intérêt que lui
accorderont désormais les agents
littéraires. « Être lauréat d’un
prix, ça change tout. Le milieu littéraire est un labyrinthe fait
d'innombrables chausse-trappes qui, avec l’aide du prix Ahmadou Kourouma, se
transforment en boulevards. Même le regard des proches qui me prenaient pour un
rêveur a changé ». Un véritable coup de pouce donc pour cet auteur de deux
livres.
Sur le plan financier,
le prix Ahmadou Kourouma était accompagné d’une dotation. Mutt-Lon jouit aussi
de ses droits d’auteur payé les Editions Grasset. Mais
l’écrivain garde les pieds sur terre. Il sait le chemin parcouru pour en
arriver là. « Je suis arrivé à l'écriture de roman par la passion de la
lecture. J’ai bouclé mon premier manuscrit en 1996. Ceux qui sortent dans la
nuit a été écrit en 2011 à Bertoua où je réside. J’ai envoyé le manuscrit et
Grasset a accepté. Un vrai coup de
chance. Je venais de passer une dizaine d'années à envoyer mes manuscrits en
France, et jusqu’alors je n'avais reçu que des lettres de refus », se
souvient le monteur à Crtv-Est.
Pour comprendre pourquoi l’écrivain a tapé dans l’œil d’une grande maison d’édition, il faut tout simplement lire
« Ceux qui sortant dans la nuit », un roman au style inventif et au
ton impertinent qui plonge Alain Nsona le héros dans le monde des ewusus, ces
sorciers dont la légende fascine et
effraye aussi.
Elsa
Kane
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