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A l’école du dessin animé



Production. Venus de toute l’Afrique centrale, 30 dessinateurs sont réunis jusqu’au 29 septembre à Yaoundé dans le cadre d’une formation initiée par le Collectif A3.
Depuis le 3 septembre dernier, l’Institut  français de Yaoundé (Ifc) accueille 30 dessinateurs professionnels, scénaristes et amateurs de bande dessinée et de dessin animé, venus du Gabon, du Tchad,  du Congo et du Cameroun. C’est dans le cadre d’un atelier de formation sur les techniques d’animation et de production de dessins animés 2D. Organisé par le Collectifs A3, une association camerounaise  composée de dessinateurs, de graphistes et de scénaristes en partenariat avec l’Ifc, l’atelier a pour objectif principal de contribuer au développement de l’industrie  du dessin animé en Afrique centrale  en générale et au Cameroun en particulier.
« L’animation 2D est une technique classique qui consiste  à donner l’illusion de mouvement à des images qui sont en réalités figés. Ces dessins peuvent être dessinés ou peints. C’est une technique qui peut contribuer à l’essor du dessin animé africain. Car aujourd’hui le paysage audiovisuel africain est en pleine mutation et  les télévisons locales et africaines ont de plus en plus besoin de programmes aux contenus faits par des africains et qui parlent du quotidien de nos populations », explique Yannick Debou Sikoué le chargé de communication du Collectif A3.
Pour ce faire, la formation des dessinateurs va  se dérouler en deux temps : une phase pratique et une autre théorique. « Les  participants seront formés en histoire, aux notions et aux technique de  base de l’animation 2D. Ils vont apprendre les différents outils et  logiciels utilisés pour les films d’animation. Il y aura beaucoup d’exercices pratiques », affirme les membres du Collectif. A l’issue de l’atelier, un dessin animé sera d’ailleurs réalisé par les dessinateurs. « Nous souhaitons également que la tenue de cet atelier permette au Cameroun d’occuper pleinement sa place de moteur de la production autant dans  le domaine de la bande dessinée que du  dessin animé », déclare Yannick Debou Sikoué.
Elsa Kane

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