Insécurité. Dans certaines paroisses de Yaoundé, objets de culte, sacs à main et même voitures sont parfois dérobés pendant la messe. Les presbytères et les chapelles semblent être devenus des lieux où même le crime prend racine. A la paroisse Epc de Djoungolo, il suffit d’aborder le sujet pour qu’on vous raconte les coups de vols qui ont souvent lieu dans ce temple. Des sacs à main, des téléphones portables, des portes-monnaies, des instruments de musique et de sonorisation comme des pianos et des amplificateurs de sons, et même des recueils de cantiques y passent. La sacralité du lieu n’a plus d’importance au regard de l’abondante richesse qui y est exposée sans prudence. Et les voleurs s’en donnent à cœur joie. Même des objets mortuaires ne sont pas épargnés. L’on se souvient encore des gerbes de fleurs chipées sur la tombe de monseigneur André Wouking, à la suite de son inhumation le 22 novembre 2002 à la cathédrale Notre-Dame des Victoires de Yaoundé. «...