Roman. « Les imparfaits », du Camerounais Clément Dili Palaï rend hommage à Pierre Jacquet l’ancien directeur de l’école Pilote de ce village. Ils sont nombreux les romanciers qui ont écrit sur leur enfance. Aujourd’hui considéré comme un classique de la littérature africaine, « L’enfant noir » du guinéen Camara Laye en est la parfaite illustration. Plus près de nous, Calixte Beyala raconte sa jeunesse à Kassalafam un bidonville de Douala dans « La petite fille du réverbère ». Avec « Les imparfaits » publié cette année aux éditions Clé, Clément Dili Palaï, leur emboîte le pas. L’écrivain nous livre un pan de son enfance. Celle passée à l’école primaire pilote de Pitoa dans la région du Nord. Le récit se déroule dans les années 78. A cette époque, l’école Pilote de Pitoa jouit d’une considération pareille à celle du collège Vogt aujourd’hui. Les élèves sont admis par concours. Et c’est nat...